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        Brut était au Japon avec Tonton Batteuse, le champion d’Europe de Pokémon Go
                  Son pseudo sur Pokémon Go, c’est Tonton Batteuse. Thomas Martin - de son vrai nom - est champion de France et d’Europe. Brut l’a retrouvé au Japon aux Pokémon World Championships.

« Brut rencontre Tonton Batteuse, champion d’Europe de Pokémon Go, au Japon pour Pokémon World Championships »

Dans le monde de Pokémon Go, il est connu sous le nom de Tonton Batteuse. Thomas Martin, son nom réel, est le champion de France et d’Europe du jeu. On l’a croisé au Japon à l’occasion de la compétition internationale, les Pokémon World Championships, où le média Brut l’a retrouvé.

Lancé en 2016, Pokémon Go s’est immédiatement imposé comme un succès planétaire, incitant des joueurs du monde entier à parcourir leurs rues locales pour trouver et attraper des Pokémon. À l’époque, le jeu comptait plus de 200 millions de joueurs actifs par rapport aux 70 millions que l’on trouve aujourd’hui. L’un des joueurs les plus accomplis est Thomas Martin, également connu sous son nom de gamer Tonton Batteuse, détenteur des titres de champion de France et d’Europe. Nous avons eu l’occasion de discuter avec lui lors du Pokémon World Championships, organisé au Japon. « Au début, la capture de Pokémon était l’essentiel du jeu et les combats d’arène étaient rares. Ce n’était qu’en 2019, je pense, qu’ils ont commencé à implémenter le PvP, le combat joueur contre joueur, où chaque joueur choisit trois Pokémon pour se battre », nous dit Thomas Martin.

Une communauté active de 70 millions de joueurs

Interrogé sur les principaux attraits du jeu, Tonton Batteuse cite « la passion pour Pokémon et la volonté d’encourager les joueurs à sortir et à bouger ». Ces deux éléments sont, selon lui, les « plus grands avantages » du jeu. Entraînant de 3 à 4 heures par jour, Thomas est le possesseur de deux titres impressionnants : il est à la fois le champion national et européen. « La plupart de mes amis sont des personnes que j’ai rencontrées grâce à Pokémon Go. Ce jeu m’a permis de me construire un cercle d’amis important », ajoute-t-il. Mais malgré sa passion et son succès dans le jeu, Thomas note avec pragmatisme : « Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un dans la communauté de Pokémon Go qui puisse en vivre. Même le gagnant des Worlds ne remporte que 10 000 $ brut ». Une fois déduits les impôts et le taux de change, il ne reste « qu’environ 6 000 $ ». Bien que Pokémon Go ait perdu de sa popularité initiale, il reste un jeu vidéo extrêmement rentable. En 2022, il a généré une revenue de plus de 700 millions de dollars pour l’entreprise.

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